Cancer du colon: l’aspirine comme moyen de prévention?

Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du gros intestin.

Dans plus de 80 % des cas, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.


Le risque de cancer du côlon est très élevé en France. Avec 16 000 cas de décès annuels, il s'agit de la deuxième cause de décès par cancer. Cependant, d'importants progrès en oncologie sont réalisés chaque jours, tant sur le plan du dépistage précoce que dans les moyens thérapeutiques.

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Cancer du colon: comment l’aspirine peut elle réduire le risque de cancer colorectal ?

Face au cancer du colon, le moyen de prévention le plus plébiscité est l’adoption d’une hygiène de vie saine, doublée d’un régime alimentaire équilibré.

Néanmoins, les nouvelles publications scientifiques parues dans la revue « Science Translational Medicine », énoncent l’aspirine comme le recours de choix dans la réduction du risque d’apparition du cancer colorectal.

Inventé en 1899, ce médicament antidouleur aux effets prouvés dans la réduction des maladies cardiovasculaires, a la capacité de réduire de 50% le risque de cancer du colon chez certaines personnes aux profils génétiques déterminés.

En effet, selon cette étude menée auprès de 127.865 participants qui ont été suivis pendant trois décennies, les individus avec des niveaux élevés de l'enzyme 15-PGDH et qui prenaient de l'aspirine, ont réduit leur risque de cancer du colon de moitié.

Cette découverte pousse à reconsidérer la prise d’aspirine, souvent indiqué comme précurseur à l’apparition d'ulcère à l'estomac et d'hémorragie gastro-intestinale grave.

Avant de pouvoir utiliser l’aspirine, il est nécessaire d’étudier le profil génétique du patient, et d’évaluer au cas par cas le rapport bénéfices-risques.

Les frais de consultations de médecins spécialistes et de laboratoires sont remboursés à des taux élevés par des compagnies telles que SMAM mutuelle ou ASAF.

Cancer du colon: intérêt de dépistage précoce

Le cancer du colon se développe en silence sans signes annonciateurs particuliers. D’où l’intérêt de procéder à des tests de dépistage périodiques, chez les hommes et des femmes âgées de 50 à 74 ans.
Un tel procédé, permet une meilleure prise en charge de la maladie et augmente les probabilités de guérison.
Il existe aussi, certains symptômes révélateurs de l’existence de polypes dangereux à savoir :

• troubles répétitifs du transit intestinal (constipation prolongée ou diarrhée aigue)
• expulsion de selles mêlées à du sang
• douleurs abdominales accompagnées de crampes intestinales
• défections de liquide blanchâtre et visqueux
• occlusions intestinales

En cas de doute, il est conseillé de consulter un médecin et de faire les analyses nécessaires par coloscopie ou le test Hémoccult.