Les autorités françaises veulent rassurer les porteurs de prothèses de la hanche après le scandale des prothèses défectueuses de marque ASR révélé il y a quelques jours. De son coté, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) propose un nouveau protocole de surveillance des patients.
Toutefois, un débat actuel concerne la nécessité de recourir à la mesure des ions métalliques libérés dans le sang par les prothèses de la hanche « métal/métal ».
Deux avis divergents ont vu le jour :
Toutefois, un débat actuel concerne la nécessité de recourir à la mesure des ions métalliques libérés dans le sang par les prothèses de la hanche « métal/métal ».
Deux avis divergents ont vu le jour :
- l'Agence française (Afssaps) estime que le protocole de surveillance des patients et le nouveau suivi des porteurs de prothèse de la hanche métal/métal est suffisant.
Cet avis est partager par le Pr Alexandre Rochwerger, chirurgien orthopédiste (Hôpital de la Conception, Marseille) qui dit «Il n'y a toujours pas d'arguments très clairs pour parler d'un seuil à partir duquel on pourrait prédire ce qui va se passer.» - L'agence anglaise estime qu’il vaut mieux prévenir que guérir et qu’ « … un petit nombre de patients implantés avec ces prothèses peut développer une réaction des tissus mous en réponse à la libération de débris métalliques.».
Le Pr Jean-Pierre Goullé, toxicologue à la faculté de médecine et de pharmacie de Rouen, se montre rassurant mais partage le même avis. Il est se présente convaincu de l’intérêt de l’analyse et dit que la moindre des choses : «Si c'est élevé, cela doit alerter sur une usure anormale de la prothèse et d'éventuels problèmes à venir.»
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